Baptême de la rose Anne Bara

Samedi 2 juillet a eu lieu le baptême de la rose Anna Bara. Cette variété de rose a été créée spécialement pour célébrer le quarantième anniversaire de l’Académie Autonome d’Aikido. Elle porte le nom de Madame Cognard qui, à cette occasion, s’est adressée à l’assistance pour exprimer ses remerciements et toute son émotion. Voici quelques extraits de son intervention ainsi que le discours prononcé par son mari André Cognard, fondateur de l’académie.

« Je remercie sincèrement mon mari, grâce à lui, que ce soit sur la voie ou dans ma vie, tout a pris un sens »

« Je remercie de tout cœur Dominique et Jacques, les pépinières Croix ont plus de 200 ans, ils savent ce que signifie un engagement et la transmission »

«  Cette rose est magnifique, robuste, sobre, au rouge intense qui évoque Amaterasu et le drapeau japonais, son parfum est discret … elle convient bien à l’esprit du Budo »

« Cette rose a été créée en l’honneur de l’Académie Autonome d’Aikido, je suis honorée et heureuse qu’elle porte mon prénom, cela m’engage plus encore auprès de notre école et auprès de vous »

 


Discours prononcé par André Cognard

Avant tout je remercie Dominique Croix et Jacques Ranchon.

Créer une rose n’est pas une petite affaire. Il faut de la patience, de la minutie, de la connaissance, de l’intelligence et surtout beaucoup d’amour. Il faut avoir un grand sens esthétique mais cela n’appartient qu’à ceux qui veulent donner au monde de la beauté, révéler aux yeux de tous à quel point nous vivons dans le merveilleux.

Jacques est un faiseur d’étoiles car, vous ne le saviez peut-être pas mais les roses sont le reflet des étoiles dans nos cœurs.

Quand Dominique nous a proposé de créer une rose pour les 40 ans de 3A, j’ai été surpris mais, j’ai compris instantanément quelle chance nous avions d’être choisis par elle pour exprimer sa générosité.

Jacques a créé cette rose. Elle est née et en naissant, elle est devenue éternelle. Dès maintenant, elle va parcourir le monde, allant à la rencontre de tous ceux qui la choisiront, la cultiverons, je devrais dire l’élèveront, la chériront. Son nom restera à tout jamais et elle portera partout notre message de paix.

Il lui fallait un nom, le nom d’une femme qui ait le courage de l’éternité et la grâce que cette fleur inspire. Anne !

L’opportunité qui m’est donnée aujourd’hui, je la saisis.

Nous sommes parait-il dans un monde désenchanté, un monde dominé par une pensée pragmatique, mais il ne tient qu’à nous de lui redonner son éclat, de l’embellir, de le magnifier.

Nous avons tenté de le faire autour et dans notre dojo. Regardez autour de vous. Même si nous n’avons pas encore terminé, vous pouvez voir quel fut notre souhait. Faire de ce lieux le reflet des espoirs les plus grands, le miroir des âmes de tous ceux qui partagent notre passion du vrai budo.

Jacques et Dominique réenchantent le monde et me permettent de vous dire qu’il n’appartient qu’à nous que nos vies soient gouvernées par l’amour. Je vous rappelle cette phrase d’O sensei, fondateur de l’aikido :

« La vraie force du budo, c’est l’amour »

Je vous souhaite à tous de découvrir en vous ce qu’est un amour éternel, un amour que vous ferez vivre comme la flamme inextinguible du Fudo Myoo et qui embrassera un horizon immense. Et je vous souhaite encore plus de rencontrer la personne avec qui vous pourrez brûler dans cette flamme qui ne détruit rien, qui ne fait ni cendre ni fumée, cette flamme qui prend soin de tous et éveille nos consciences. Je crois en la contagion de l’amour et j’espère que ce signe que je vous fais aujourd’hui sera le commencement d’une pandémie qui sublimera vos vies.

Anne bara, la rose d’Anne tout simplement parce que ma chère épouse est lumineuse, une très bonne étoile qui a la puissance de partager un amour éternel.

Anne Bara, ce nom traversera les générations futures, y faisant résonner ta bonté, ta générosité et constamment renaître ta beauté bien au-delà de notre temps. Ainsi ceux qui voudront l’entendre sauront à quel point la vie est un enchantement pour ceux qui s’aiment.

Photos : Éric Genillier

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